Dialogue social: Akhannouch appelle les syndicats et la CGEM à une réunion le 24 février

Le Chef du gouvernement, M. Aziz Akhannouch a appelé, lundi à Rabat, les centrales syndicales et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) à tenir jeudi prochain la première session du dialogue social afin d’engager « une réflexion sérieuse et responsable sur la manière d’institutionnaliser le dialogue social pour qu’il devienne exécutoire et régulier ».

L’objectif est également de « convenir d’une charte nationale du dialogue social définissant les droits et devoirs des différents acteurs, fixant les règles des structures et institutions de dialogue, et réglementant les modalités de fonctionnement et de coopération entre les différents partenaires sociaux », a expliqué Akhannouch à l’ouverture de la 6ème édition du Forum parlementaire sur la justice sociale.

Cette session se tiendra « pour délibérer sur les priorités sociales qui retiennent l’attention des représentants de la classe ouvrière au niveau des secteurs privé et public, ainsi que des représentants des hommes d’affaires, que ce soit à court, moyen ou long termes », a souligné le Chef de gouvernement.

L’objectif derrière le dialogue social est de contribuer à l’émergence d’un nouveau pacte social, conformément aux orientations de SM le Roi, entre le gouvernement et le partenaires sociaux susceptible de contribuer à la stabilisation des situations socio-économiques en vue d’atteindre le développement social sans nuire à aucune partie et sans porter préjudice aux devoirs et droits garantis à chaque partenaire du dialogue, a indiqué le Chef du gouvernement.

« Les partenaires trouveront en nous tout le soutien nécessaire pour protéger les droits fondamentaux de l’ouvrier en garantissant des conditions de travail décentes, la protection sociale, et en contribuant à l’approfondissement de la participation démocratique des parties concernées par le dialogue, et du sens participatif pour trouver des solutions aux problèmes socio-économiques importantes et prêter main forte aux entreprises nationales pour surmonter les difficultés résultant d’une force majeure », a-t-il fait observer.
Le gouvernement adopte une approche honnête en vue d’assumer pleinement la responsabilité dans une nouvelle ère du dialogue social et d’interagir avec les demandes des différentes composantes, tout en prenant en considération la situation difficile que traverse l’économie nationale à cause notamment des retombées négatives de la pandémie de la Covid-19, et des effets de la conjoncture climatique actuelle dans le domaine agricole, a conclu M. Akhannouch.