Maroc Telecom offrira bientôt à ses abonnés au Maroc, les services du très haut débit à domicile « FTTH » (Fiber To The Home).
L’opérateur historique des télécommunications a été autorisé par l’Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications (ANRT), à lancer cette nouvelle gamme de service.
La technologie FTTH devrait booster les activités et la rentabilité au sein de Maroc Telecom, a expliqué le président du Directoire du Groupe, Abdeslam Ahizoune.
Parlant finances, Ahizoune a précisé qu’au premier semestre 2014, le résultat net part de Maroc Télécom s’est élevé à 3,073 milliards de dirhams (MMDH) et son chiffre d’affaires consolidé a atteint 14,564 MMDH, accusant à fin juin 2014, une progression de 0,7 % par rapport au premier semestre 2013.
Maroc Telecom confirme ainsi le retour à la croissance de son chiffre d’affaires au 1er semestre 2014, grâce à une nette croissance du revenu de ses activités à l’International (+10,9 % à taux de change constant), conjuguée à une reprise progressive des activités du groupe au Maroc qui ont enregistré selon Ahizoune, une baisse limitée de 2,4 % durant le premier semestre 2014. Ce recul est essentiellement dû à la baisse des prix sur le mobile de près du tiers, et à une hausse de 5% des charges d’amortissement, consécutive aux lourds investissements du groupe réalisés ces dernières années. Maroc Telecom est présent sur les marchés des télécoms du Burkina Faso, du Gabon, du Mali et de la Mauritanie.
C’est dans cette optique, a-t-il ajouté, que Maroc Telecom « poursuit sa politique volontariste de modernisation de ses réseaux en déployant le Très Haut Débit fixe et mobile ».
Après le rachat des parts de l’Emirati Etisalat dans six pays d’Afrique subsaharienne, Maroc Telecom prévoit d’augmenter son rythme de progression sur ces marchés à fort potentiel de développement.
S’agissant du dégroupage ordonné par l’Autorité de régulation pour mettre fin au monopole du groupe sur l’ADSL au Maroc, le patron de Maroc Telecom a affirmé que son Groupe est « demandeur de partage » avec les concurrents, à la seule condition que le dégroupage soit fait « de manière équitable ». Autrement dit, Ahizoune réclame la part des concurrents pour les lourds investissements que Maroc Telecom a injectés dans les infrastructures télécoms de base.