Développement et répartition équitable, maîtres-mots du discours royal

Effort soutenu de développement et répartition équitable des fruits de la croissance, sont les mots clé du dernier discours du roi Mohammed VI, prononcé à l’occasion de la commémoration de l’anniversaire de la Révolution du roi et du peuple.

discours-royale-anniversaire-revolution-roi-peupleEn évitant soigneusement de verser dans l’autosatisfaction, le souverain a insisté sur les avancées réalisées au cours des quinze dernières années en matière économique et sociale. Des progrès qui permettent au royaume de nourrir l’ambition de figurer légitimement parmi les pays émergents. « L’économie nationale a connu une transformation profonde dans sa structure et une grande diversification dans ses secteurs productifs », en dépit d’une conjoncture internationale difficile, a souligné le souverain.

Ainsi, la politique des grands chantiers a montré sa pertinence en dotant le pays de ports, autoroutes, énergies solaire et éolienne, etc. Les plans sectoriels s’inscrivent dans le même élan, avec des résultats encourageants obtenus par le Plan Maroc vert, Halieutis, Emergence Industrielle. Une orientation judicieuse qui a eu des effets d’entraînement sectoriels significatifs.

Pour autant, le développement humain reste l’objectif ultime de tout développement économique. C’est dans ce sens que le roi Mohammed VI a délivré un véritable plaidoyer pour une réduction des écarts dans la société. Les effets du développement doivent bénéficier équitablement à toutes les catégories de la société. Il n’y a plus de place pour un Maroc à deux vitesses, où les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent.

Afin de capitaliser sur les avancées réalisées, le Maroc se doit d’améliorer la compétitivité de son économie, rehausser le niveau de qualification de ses ressources humaines et renforcer la bonne gouvernance à tous les niveaux. Une « responsabilité qui incombe à toute la société, citoyens et associations, (elle) n’est pas du seul ressort de l’Etat », a insisté le souverain.