UNICEF: L’Algérie de nouveau accusée de violation du droit international

En séquestrant les populations des camps de Tindouf sur son propre territoire, l’Algérie viole les fondements et les bases mêmes du droit international humanitaire, a dénoncé le Représentant permanent adjoint du Maroc auprès de l’ONU, Omar Kadiri.

Lors d’un débat du Conseil d’administration du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), durant lequel le représentant permanent de l’Algérie, Ennadir El Arabaoui a malencontreusement évoqué les soi-disant « réfugiés sahraouis dans son pays », M. Kadiri a souligné que l’Algérie tente “d’instrumentaliser le débat, de le politiser, de l’envenimer pour servir son agenda politique biaisé sur la question du Sahara marocain”, relevant que c’est pour la première fois que la question du Sahara marocain est mentionnée dans les débats du Conseil d’administration de l’UNICEF.

En réponse aux contre-vérités de l’ambassadeur algérien, M. Kadiri a déclaré: “l’Algérie essaye de se faire passer pour un acteur responsable de l’action humanitaire internationale en prétendant accueillir des soi-disant réfugiés sahraouis. La réalité est toute autre”.

Dans ce cadre, le diplomate marocain a mis à nu les violations massives par l’Algérie du droit international, et ce en présence de la Directrice exécutive de l’UNICEF, Catherine Russell: “Les populations des camps de Tindouf ne sont pas des réfugiées. L’Algérie les séquestre contre leur gré. l’Algérie ne protège pas les droits de ces populations, y compris les enfants, elle les viole impunément au quotidien. L’Algérie n’octroie pas d’aide humanitaire à ces populations, elle les en prive en détournant l’assistance internationale ».

L’Algérie instrumentalise les souffrances des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, a insisté le diplomate.