Les ONG internationales essuient les feux des critiques de toutes parts. À l’image de Human Rights Watch, dont les rapports sont de plus en plus rédigés à l’emporte-pièce, Amnesty International fait actuellement l’objet de vives critiques pour avoir reproché aux forces ukrainiennes de mettre en danger la vie des civils, provoquant dans la foulée la colère de Kiev et la démission de la responsable de l’ONG en Ukraine, Oksana Pokaltchouk.
Dans un rapport publié vendredi, Amnesty International a reproché à l’armée ukrainienne de mettre en danger des civils face aux forces armées russes en installant des infrastructures militaires dans des zones habitées.
Rédigé sans nuance d’après ses propres membres, le rapport d’Amnesty International a aussitôt provoqué la réaction indignée du président ukrainien. Volodymyr Zelensky a accusé l’ONG de « tenter d’amnistier l’État terroriste » russe, en mettant « la victime et l’agresseur d’une certaine manière sur un pied d’égalité ».
Pour Oksana Pokaltchouk, «l’organisation a publié un rapport qui semblait involontairement soutenir la version russe. S’efforçant de protéger les civils, ce rapport est devenu un outil de propagande russe», déplore la responsable de l’ONG qui a annoncé sa démission ce samedi 6 août.