Assurance Maladie Obligatoire: Plus de 622.000 artisans identifiés

En perspective de la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO), plus de 622.000 artisans ont pu être identifiés, dont près de 360.000 sont pré-immatriculés à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), a affirmé la ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor.

« Conformément aux orientations du chantier de généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO), impulsé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Registre National de l’Artisanat, lancé par le ministère, a permis l’identification de 622.000 artisans dont près de 360.000 pré-immatriculés au niveau de la CNSS », a indiqué Mme Ammor à la MAP.

Le ministère de tutelle a scellé des conventions avec l’ensemble des Chambres d’artisanat pour booster la promotion et la commercialisation des produits d’artisanat dans toutes les régions, a ajouté la ministre, citant l’accompagnement des artisans dans la commercialisation de leurs produits dans les grandes surfaces et en ligne avec des partenaires de e-commerce.

Pour Mme Ammor, l’un des objectifs stratégiques pour le secteur repose sur la croissance des exportations. C’est pourquoi l’artisanat marocain est très présent actuellement à l’international dans le cadre de foires et d’expositions. Une dynamique qui témoigne de la reprise du secteur d’après les chiffres à l’export qui font état d’une croissance de 30% à fin mai par rapport à l’année 2021.

Concernant l’Économie sociale et solidaire, le secteur compte aujourd’hui 47.000 coopératives regroupant 700.000 coopérants, d’après Mme Ammor, qui souligne que la priorité a été donnée à l’accompagnement et la formation des coopérants pour les aider à faire face aux différents défis rencontrés, notamment en matière de financement et de commercialisation.

Pour l’heure, plus de 600 sessions ont été organisées au profit de 16.000 coopérants. Par ailleurs, deux projets d’envergure sont en cours, à savoir la préparation de la stratégie du secteur pour l’inscrire dans le Nouveau modèle de développement et la refonte de son cadre législatif et réglementaire pour renforcer sa contribution à l’économie nationale, a confié la ministre.