Le projet « Renforcement de la réponse du dispositif de protection intégrée de la violence sexuelle dans les villes de Fès et Meknès »dit REDIP, qui s’est achevé en juillet dernier, a réalisé des « résultats fructueux ».
Lancé en janvier 2020 et mis en œuvre par l’association marocaine « AMANE » en partenariat avec l’ONG espagnole AIDA, et avec l’appui financier de l’Agence Catalane de Coopération au Développement, le projet avait pour but de contribuer à la lutte contre la violence basée sur le genre à l’égard des filles et des adolescentes à Fès et Meknès.
Un communiqué conjoint des parties intervenant au projet indique que parmi « les résultats positifs » et « les solutions fructueuses » atteints figurent la réalisation d’une étude nationale afin de mieux comprendre la situation actuelle des violences basées sur le genre au Maroc, les causes de la persistance de ces violences et leurs conséquences sur la vie des enfants.
Cette étude, indique-t-on de même source, a révélé que les violences sexuelles représentent un quart des violences subies (25,3%) et concernent nettement plus les filles (61%) que les garçons (39%).
Et d’ajouter que cela explique que les stéréotypes liés au genre sont basés notamment sur des traditions et une culture patriarcale qui contribuent à considérer les violences faites aux enfants comme des méthodes éducatives socialement acceptées.