La Banque d’Angleterre tente de stabiliser les marchés financiers dans le Royaume-Uni

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen a annoncé hier mercredi depuis Bruxelles, qu’elle proposerait aux Etats membres de l’Union européenne un nouveau paquet de sanctions contre la Russie en réaction à l’invasion de l’Ukraine.
Ces nouvelles sanctions constituent la réponse des 27 aux référendums illégaux qui se sont déroulés en Ukraine dans les territoires occupés par l’armée russe.
Pour la présidente de la Commission européenne, les simulacres de référendums organisés par Moscou dans les territoires occupés ont pour but d’accaparer des terres ukrainiennes et de changer par la force les frontières internationales.
Lors d’un point de presse tenu conjointement avec le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, Ursula von der Leyen a proposé aux 27 de plafonner le prix du pétrole russe, tenant compte des besoins pour certains pays en développement d’approvisionnement en pétrole russe à bas prix et de l’impératif de maintenir la stabilité du marché mondial de l’énergie. L’Union européenne a déjà convenu d’interdire l’achat de pétrole russe et son acheminement par la voie maritime à partir du 5 décembre.
De nouvelles interdictions d’importations d’une valeur de 7 milliards d’euros sont également envisagées afin d’assécher l’économie russe, en plus de l’interdiction pour les 27 d’exporter des technologies nécessaires à la machine de guerre du Kremlin.
Enfin, la Commission européenne propose d’ajouter de nouvelles personnalités sur sa liste noire, en incluant aussi les ressortissants de l’Union européenne qui siègent dans les conseils directeurs des entreprises publiques russes. Jusqu’à maintenant, la liste noire de l’UE comprenait 1.200 personnalités, mais aussi des banques et des entreprises.
Ces nouvelles mesures doivent encore être approuvées à l’unanimité par les 27 Etats membres de l’UE pour être mises en œuvre, ce qui est loin d’être acquis tant les pays européens demeurent divisés sur la question du plafonnement du prix du pétrole russe, en plus des liens étroits qu’entretient le Premier ministre hongrois, Viktor Orban avec le président russe, Vladimir Poutine.