Au moins 21 soldats syriens ont été tués et 17 autres blessés dans un attentat hier jeudi contre un bus militaire dans la périphérie de Damas, ont rapporté l’OSDH (Observatoire syrien des droits de l’Homme) et des médias proches du régime syrien.
L’attentat à l’explosif a visé un bus militaire au niveau de la localité de Sabboura, dans une région du nord-ouest de Damas, sur la route reliant la capitale syrienne à Beyrouth.
Des médias proches du pouvoir ou de l’opposition ont diffusé des images montrant un bus en flammes complètement détruit par le souffle d’une explosion au milieu d’une rue.
Le véhicule visé transportait des soldats et des officiers de la quatrième division de l’armée syrienne, dirigée par le frère du président Bachar al-Assad, le général Maher al-Assad. L’attaque n’a pas été revendiquée.
Plusieurs attentats ont visé par le passé des véhicules de l’armée syrienne, le plus souvent revendiqués par des djihadistes. Mais considérée comme un sanctuaire du pouvoir syrien, Damas n’avait plus été le théâtre de ce genre d’attaques depuis des années.
Mercredi, ce sont neuf soldats et miliciens pro-gouvernementaux syriens ainsi que plusieurs civils qui avaient été tués dans un assaut mené par le groupe terroriste Etat islamique près de la ville de Boukamal, au sud de la province orientale de Deir Ezzor.
Selon l’OSDH, basé au Royaume-Uni mais qui dispose d’un vaste réseau de sources d’information en Syrie, de violents combats se sont déroulés pendant des heures entre la garnison de l’armée syrienne et les djihadistes qui ont perdu au moins trois combattants. Le bilan de ces deux attaques survenues en l’espace de 24 heures est le plus lourd subi par l’armée syrienne depuis le début de cette année.