L’Algérie introduit officiellement sa demande d’adhésion au BRICS

L’Algérie a présenté de manière officielle sa demande d’adhésion au BRICS,  a déclaré lundi à Alger Leila Zerrouki, envoyée spéciale du ministère algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, en charge des grands partenariats internationaux.

Les demandes d’adhésion à ce groupe BRICS, acronyme désignant un groupe économique informel constitué de cinq pays (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) qui se réunissent depuis 2011 en sommets annuels, sont formulées au niveau des chefs d’Etats. 

D’après certaines indiscrétions, une rencontre du BRICS « sera tenue prochainement à Pékin », en Chine, dans l’objectif d’arrêter les critères d’adhésion pour éventuellement intégrer des nouveaux membres.

Rappelons qu’en fin juillet, le chef d’Etat algérien, Abdelmadjid Tebboune, avait exprimé le vœu de voir son pays intégrer le BRICS, estimant que cela «serait envisageable». 

«L’adhésion au groupe BRICS est tributaire de conditions économiques, dont l’Algérie satisfait une grande partie», avait assuré le président Tebboune dans une interview retransmise par la chaîne de télévision nationale.

De son avis, «l’adhésion à ce groupe mettrait l’Algérie, pays pionnier du non-alignement, à l’abri des tiraillements entre les deux pôles» Est et Ouest. Certains membres du BRICS, à l’instar de Pékin ou de Moscou, avaient accueilli favorablement ce projet.