La Chambre des Représentants a adopté, vendredi à la majorité, le projet de loi de Finances (PLF 2023), avec 175 votes pour, 66 contre et 2 abstentions.
Le vote des députés s’est déroulé en séance plénière présidée par le président de la Chambre, Rachid Talbi Alami, précédée par l’adoption de la deuxième partie du PLF-2023 puis le projet en intégralité et ce, après l’adoption, la veille, de la 1ère partie dudit projet.
Ce PLF a apporté des réponses concrètes et a introduit de véritables actions à vocation sociale, a souligné le ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des Finances, chargé du budget, Fouzi Lekjaa, en réponse aux interventions des députés.
Dans ce sens, il a rappelé l’allocation de plus de 300 milliards de dirhams (MMDH) pour l’investissement public, outre un montant supplémentaire de plus de 3 MMDH pour encourager l’investissement privé dans le cadre de la mise en place de la Charte de l’investissement.
De même, le gouvernement a visé à travers le PLF-2023, le soutien du pouvoir d’achat des citoyens, via 26 MMDH pour la Caisse de compensation, en plus de 15 MMDH pour généraliser la protection sociale et les programmes de soutien de la scolarité.
Les secteurs de la santé et de l’éducation ont été également au centre de ce PLF, a fait savoir le ministre, notant que le budget du département chargé de l’Education nationale connaîtra en 2023 une augmentation de 6,5 MMDH par rapport à l’année 2022, pour atteindre 68,95 MMDH.
Quant au budget du ministère de la Santé et de la Protection Sociale, M. Lekjaa a précisé qu’il s’établira à 28,12 MMDH en 2023, en hausse de l’ordre de 19,5% comparativement à 2022, en plus de l’allocation de 9 MMDH pour respecter les engagements du dialogue social et la création de plus de 48.000 postes budgétaires.