L’ONG Iran Human Rights (IHR) a révélé que 504 personnes condamnés par la justice iranienne, ont été exécutés en cette année 2022, en République islamique d’Iran.
Ce décompte inclut quatre personnes qui, selon des médias officiels, ont été exécutées dimanche dernier, pour avoir été condamnées pour «coopération» avec Israël, ennemi juré de la République islamique.
L’ONG iranienne basée en Norvège, affirme que ces personnes ont été exécutées sept mois seulement après leur arrestation, suite à un «procès équitable», tenu à huis-clos devant le Tribunal révolutionnaire. IHR cherche à confirmer d’autres cas de condamnés qui auraient été exécutés par pendaison.
Une autre personne récemment exécutée, était une femme condamnée pour avoir assassiné son beau-père. Le nombre de femmes exécutées est également en hausse, atteignant un pic en cinq ans.
Plusieurs ONG ont exprimé leur inquiétude quant au nombre de femmes exécutées en Iran, souvent condamnées pour avoir tué des partenaires ou des proches dans le cadre de violences familiales.
IHR fait ses révélations alors que les craintes se multiplient quant à l’usage accru de la peine capitale par les autorités iraniennes contre les personnes impliquées dans le mouvement de contestation qui secoue le pays depuis la mi-septembre.
Amnesty International, qui a dénombré 314 exécutions en 2021, affirme que l’Iran exécute désormais davantage de condamnés que n’importe quel autre pays de la planète, excepté la Chine.