L’attaque terroriste du musée du Bardo à Tunis, qui a fait de nombreuses victimes innocentes parmi les touristes étrangers et les tunisiens, vient rappeller aux esprits rêveurs qu’on n’est jamais certain d’avoir fini avec l’hydre de l’extrémisme et du jihadisme.
Comme dans pratiquement toutes les attaques terroristes, les auteurs du carnage de Tunis en s’en prenant à des civils sans armes et à des touristes, recherchaient l’impact médiatique que ce genre d’événement sanglant provoque au niveau international.
Mais ils nourrissaient parallèlement le noir dessein de mettre à genoux la Tunisie, qui commençait à peine à voir le bout du tunnel après quatre ans de désordre politique et de chaos sécuritaire.
C’est le sens de la position du Maroc, exprimée dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération. « Le Royaume du Maroc dénonce dans les termes les plus forts cet acte terroriste abject qui vise à porter atteinte au modèle démocratique de la Tunisie et à l’économie de ce pays, en attentant au secteur du tourisme ».
Le Maroc a également réitéré dans le communiqué du MAE « sa solidarité et son soutien total » à la Tunisie dans ses efforts visant « l’éradication des phénomènes de l’extrémisme et du terrorisme ».
La malédiction du terrorisme qui est en train de gangrener de nombreux pays arabes et musulmans, et dont la menace fait tache d’huile jusqu’à frapper au cœur des pays occidentaux, ne pourra certainement pas être vaincue par les efforts de chaque pays pris isolément.
Un point sur lequel le communiqué a particulièrement insisté : le Maroc « appelle encore une fois à multiplier les efforts régionaux et internationaux pour faire face à ce fléau qui vise la paix et la sécurité internationale ».