Le chef de la diplomatie algérienne en visite de travail en Afrique du Sud

Conviée par la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor, le chef de la diplomatie algérienne, Ramatane Lamamra a effectué lundi une visite de travail à Pretoria.

Cette visite entre dans le cadre des consultations périodiques entre les deux Etats en perspective des échéances bilatérales à venir, indique dans un communiqué, le ministère algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

Lamamra a eu avec Naledi Pandor, un entretien en tête-à-tête qui a été ensuite élargi aux délégations des deux pays. Les discussions ont porté sur «les rapports historiques et privilégiés entre l’Afrique du Sud et l’Algérie» et les préparatifs de la 7è session de la haute commission mixte qui aura lieu en Algérie sous la direction des deux présidents, Abdelmadjid Tebboune et Cyril Ramaphosa. Ce dernier devrait effectuer incessamment une visite officielle en Algérie, à en croire la même source.

Le communiqué mentionne que les « deux parties ont évoqué les questions d’intérêt commun au niveau continental et dans le monde», entre autres, l’actuelle crise dans les relations internationales dans un contexte de guerre en Ukraine, la décolonisation de la Palestine, la question du Sahara et la situation sécuritaire et de paix sur le continent africain conformément aux objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine (UA).

Selon des sources diplomatiques bien informées à Pretoria, le chef de la diplomatie algérienne s’est déplacé en Afrique du Sud surtout à l’approche du sommet ordinaire de l’Union africaine prévu les 18 et 19 février à Addis-Abeba, pour accorder les violents avec son homologue sud-africaine autour de la position des deux pays alliés autour de la question du Sahara marocain qui a été spécifiée dossier prioritaire de la politique étrangère du gouvernement algérien.

La junte militaire qui tire à l’ombre, les ficelles du pouvoir à Alger, craint fortement l’aboutissement de la démarche initiée par plusieurs pays africains alliés du Maroc, de demander l’expulsion de la pseudo-république sahraouie «RASD» des instances de l’Union africaine, sachant que cette entité fantoche n’est pas reconnue par l’ONU ni pas toute autre organisation internationale ou continentale.