Les prix des produits avicoles reviendront progressivement à des niveaux abordables, après la récente augmentation, a indiqué le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Mohammed Sadiki.
Après une réunion avec la Fédération Interprofessionnelle du Secteur Avicole (FISA), mercredi à Rabat, le ministre a souligné que les professionnels s’engageaient avec les pouvoirs publics à “tout mettre en œuvre pour que les prix reviennent à des niveaux abordables pour les citoyens, particulièrement avant le mois de ramadan”.
Cette hausse des prix est induite par des aspects conjoncturels, ce qui constitue “une charge pour le pouvoir d’achat des citoyens”, a expliqué Mohammed Sadiki.
Lors de la rencontre avec la FISA, des aspects stratégiques du développement du secteur ont été discutés, dans l’objectif de renforcer sa dynamique et son développement, et dans le souci de consolider “notre sécurité alimentaire, à travers la souveraineté alimentaire”.
Cette réunion s’inscrit dans le cadre des concertations permanentes avec le ministère dans une vision de long terme, a indiqué de son côté, le Président de la FISA, Youssef Alaoui, assurant que la Fédération “procédera à la signature d’un plan d’action avec le ministère pour une durée de 10 ans”.
Pour lui, cette hausse constatée des prix résultent de la hausse des prix des matières entrant dans le coût de production, citant le fourrage, le maïs et le soja dont les prix ont augmenté de 50 à 80%, ce qui a entraîné une augmentation de 30% du coût de production.
“Les prix reviendront à leur niveau habituel avant le mois de Ramadan, marqué notamment par une forte demande des œufs, a-t-il assuré, notant que les prix de la volaille au Maroc demeurent “parmi les plus faibles de la région”.
La production du secteur avicole au Maroc est en “auto-suffisance”, avec une capacité d’export des poussins vers les autres pays en Afrique, a souligné le Président de la FISA.