Le constructeur automobile américain Ford est en cours de négociations avec les autorités marocaines en vue de l’ouverture de sa première usine à Tanger.
Si ce projet venait à se concrétiser, ce serait une bonne affaire pour le Maroc et particulièrement pour la ville de Tanger qui aspire à attirer de nouveaux constructeurs automobiles après les grandes performances du constructeur français Renault depuis qu’il s’est installé au Maroc en 2012.
Selon Ford Maroc, des nouvelles importantes pour le Maroc et la région seront révélées lors d’un point de presse qui sera animé le 26 mai prochain à Casablanca, par William Clay Ford Jr, président du conseil d’administration de Ford qui fera spécialement un déplacement au Maroc.
Si l’idée est en cours de négociations, la date du démarrage de l’usine Ford est encore à définir. L’installation de Ford à Tanger Automotive City (TAC), un site proche du port de Tanger-Med, est confrontée à une clause de non-concurrence de 5 ans incluse dans l’accord conclu en 2012 entre le Maroc et le constructeur français Renault. Si cette clause est respectée, l’usine Ford ne pourra ouvrir ses portes qu’à partir du début 2017.
Depuis l’arrivée de Renault, le Maroc cherche à attirer un, voire deux autres constructeurs automobiles. Les contacts ont concerné outre Ford, Peugeot-Citroën, Tata, Toyota, Fiat et Hyundai.
Après avoir réalisé un volume d’affaires de 40 milliards de DH (MMDH) en 2014, le secteur automobile marocain vise les 50 MMDH en 2015 pour atteindre les 100 MMDH à l’horizon 2020.
Le Royaume est désormais classé 2ème pays africain exportateur d’automobiles, derrière l’Afrique du Sud et devrait se positionner au 19e rang mondial d’ici 2017.
En attendant l’établissement de sa future usine au Maroc, Ford compte ouvrir incessamment dans la région de Tanger-Tétouan, un bureau de sourcing et d’approvisionnement pour son usine d’Almussafes (Valence) en Espagne.