La porte-parole du président Biden réitère sa position sur la vente de chasseurs F-16 à la Turquie

La porte-parole de la présidence des Etats-Unis, Karine Jean-Pierre a soutenu mardi que le Chef d’Etat américain, Joe Biden a été, depuis longtemps, clair dans son appui à la vente d’avions militaires de type F-16 au gouvernement turc.

Mme Jean-Pierre a déclaré au cours d’un point de presse, que le locataire de la Maison Blanche avait exprimé lundi dernier lors d’une conversation téléphonique avec le président réélu turc, Recep Tayyip Erdogan, sa profonde aspiration à l’approbation de l’adhésion de la Suède à l’OTAN par la Turquie.

L’approbation par le gouvernement turc de l’adhésion de la Suède à l’OTAN ne constitue pas une condition sine qua none de la cession des F-16, a poursuivi la porte-parole de la présidence américaine, comme l’avait affirmé plus tôt dans la même journée, le ministre américain des Affaires étrangères, Antony Blinken.

Le F-16 Fighting Falcon est un chasseur multirôle conçu par General Dynamics pour le gouvernement américain au cours des années 1970.

Le 28 juin dernier, un protocole d’accord entre la Turquie, la Suède et la Finlande a été conclu pour que ces deux derniers Etats puissent intégrer l’OTAN, après avoir promis de répondre aux requêtes d’Ankara au sujet de la coopération dans la lutte anti-terroriste.

Si les autorités turques ont ratifié l’adhésion de la Finlande à l’OTAN fin mars dernier, Ankara a en revanche, émis des réserves sur celle de la Suède et lui demande de coopérer et d’adopter des mesures concrètes en matière de remise des opposants présumés «terroristes» recherchés par les services turcs.