Maroc : Le secteur automobile bientôt premier pourvoyeur d’emplois

Le secteur de l’automobile au Maroc sera dans moins de cinq ans, le premier pourvoyeur d’emplois dans le Royaume.

maroc-emploiDans une étude sur l’emploi au Maroc, intitulée «Gouvernance pour l’employabilité», l’agence European Training Foundation (ETF) affiliée à l’Union Européenne, affirme que le secteur de l’automobile présente les meilleures perspectives, au Maroc, principalement dans le nord du pays.

Dans le secteur, les quelque 40 profils les plus recherchés connaîtront une forte progression d’ici 2017. Il s’agit notamment de la sellerie et de l’emboutissage qui vont profiter le plus de l’offre d’emploi, suivis du câblage et des sous-ensembles pour moteur.

L’implantation au Maroc de PSA Peugeot-Citroën qui s’est implanté dernièrement à Kenitra et compte démarrer sa production de voiture en 2019, devrait générer à terme, quelque 4.500 emplois directs et 20.000 autres indirects, notamment chez les équipementiers.

Le nombre d’emplois créés au Maroc, par les nombreuses multinationales, spécialisées dans le câblage dépasse actuellement les 52.000 postes affichent un chiffre d’affaires global qui avoisine les 13 milliards de dirhams. La Filière devrait créer dans les 5 prochaines années, quelques 30.000 nouveaux emplois alors que les systèmes d’intérieurs vont générer près de 20.000 emplois dans les prochaines années.

Ainsi pas moins de 85.000 postes d’emploi seront crées d’ici 2020 pour atteindre les 170.000 à terme. Cependant, le rapport de l’European Training Foundation pointe du doigt.

L’European Training Foundation qui déplore dans son rapport, le manque d’encadrement et de programmes de formation dédiés à ce secteur, avait justement lancé cette étude dans le cadre d’un programme-pilote ayant pour objectif de renforcer la gestion de la formation professionnelle.

De l’avis de nombreux experts, le Maroc est en train de devenir une nouvelle place forte de l’automobile au sud avec l’arrivée attendu d’autres grandes marques comme le constructeur allemand Wolkswagen ou le géant américain Ford qui a décidé de doubler le nombre de pièces qu’il acquiert sur place, en attendant l’ouverture de sa première usine de production dans le Royaume.

Le Maroc «constitue un choix logique pour l’implantation d’un constructeur de voitures », a confié à l’AFP, Flavien Neuvy, directeur de l’Observatoire Cetelem de l’automobile, précisant que «d’un point de vue du coût de la construction et de la main-d’œuvre, il est bien placé ».