La coopération entre le Maroc et le Japon dans le secteur de la pêche a fait l’objet, mercredi à Tokyo, de la consultation annuelle prévue par l’accord de pêche conclu en 1985 entre les deux pays, avec un projet de développement de l’aquaculture pour la Croissance Bleue au Maroc.
Ainsi, une délégation du Département de la Pêche Maritime, conduite par Zakia Driouich, Secrétaire Générale du Département a pris part aux travaux de la 37ème session de cette consultation annuelle.
Outre, l’examen du bilan de la mise en œuvre des principales dispositions de l’Accord, les deux parties ont arrêté les perspectives de coopération pour la prochaine année, notamment les projets en cours de réalisation au Maroc dans le cadre de la coopération avec le gouvernement du Japon.
Un communiqué de ce Département explique que les deux parties se sont félicitées du niveau de cette coopération halieutique, et ont convenu de rattraper le retard enregistré dans la concrétisation des projets suite à la Pandémie de la Covid-19.
Elles ont, ensuite, procédé à la signature du Procès-verbal portant sur la réalisation d’un projet de développement de l’aquaculture pour la Croissance Bleue au Maroc qui s’inscrit dans le cadre de la coopération technique avec le Japon.
Le procès-verbal a été signé au siège de la JICA à Tokyo par Mme Driouich et Osamu Kubota, Vice-Président de la JICA. Ce projet ayant une durée de trois ans à compter de l’année 2023 et fruit de plusieurs réunions tenues entre les responsables des deux pays, a pour objectif d’améliorer et de diversifier l’activité aquacole dans les villages côtiers dans une perspective de croissance bleue.
Le projet aspire également à établir les bases de l’aquaculture à petite échelle au Maroc sur un concept intégrant recherche scientifique, formation et développement impliquant l’Institut National de la Recherche Halieutique, l’Agence Nationale du Développement de l’Aquaculture et l’Institut de Technologie des Pêches Maritime de Larache.
Les relations en matière de pêche maritime entre les deux pays datent de plus de 40 ans, notamment avec l’accord de pêche toujours en vigueur depuis 1985.