Washington hausse le ton face à la violence de l’extrême-droite israélienne

Le porte-parole de la diplomatie américaine Matthew Miller a réaffirmé hier lundi devant la presse, que les Etats-Unis considéraient comme «terroriste» l’attaque de colons israéliens ayant conduit vendredi à la mort d’un Palestinien de 19 ans en Cisjordanie occupée.

Washington a appelé à la plus grande «rigueur» de la justice israélienne envers les auteurs de telles agressions. Qusai Jamal Maatan, 19 ans, a été tué vendredi lors de heurts par des colons israéliens à l’Est de Ramallah, en Cisjordanie occupée.

Selon les médias israéliens, l’un des deux suspects interpelés est un ancien porte-parole d’une députée du parti d’extrême-droite d’Itamar Ben Gvir, actuel ministre de la Sécurité publique du gouvernement de Benjamin Netanyahu.

Dès samedi, sur son compte Twitter-X, le bureau du département d’Etat américain pour le Proche-Orient avait déjà dénoncé cette «attaque terroriste d’un colon israélien extrémiste».

Près de trois millions de Palestiniens vivent en Cisjordanie, un territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967. Environ 490.000 colons juifs y habitent aussi dans des colonies considérées par l’ONU comme illégales au regard du droit international.

Vendredi, avant l’incident, l’ONU avait mis en garde contre la forte hausse des attaques de colons sionistes contre des civils palestiniens ou leurs propriétés en Cisjordanie, recensant quelque 600 «incidents» de ce genre, durant les six premiers mois de l’année 2023.