Le sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) a entamé ses travaux ce mardi 22 août, dans la ville sud-africaine de Johannesburg, avec pour agenda, l’élargissement du groupe à de nouveaux membres faisant partie des pays émergents.
Le chef d’Etat sud-africain, Cyril Ramaphosa a reçu dans la capitale économique ses homologues brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, et chinois, Xi Jinping. L’Inde et la Russie sont représentés à ce Sommet, respectivement par le premier ministre, Narendra Modi et le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
Faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international pour crime de guerre en Ukraine, le président russe, Vladimir Poutine n’a pas pu faire le déplacement en Afrique du Sud par peur d’être arrêté, mais il prend part à ce sommet par téléconférence.
« Nous sommes unis dans notre objectif commun et notre quête d’un monde meilleur et plus égalitaire », a déclaré Ramaphosa lors de la séance d’ouverture.
A propos, ce 15ème sommet des BRICS a lieu dans un contexte où les divisions dans la communauté internationale ont été accentuées par l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe. Pretoria, Pékin et New Delhi n’ont jamais condamné la Russie et Brasilia a refusé de s’associer aux Etats occidentaux pour fournir à l’Ukraine des armes ou imposer des sanctions à Moscou.
Dans un parc vide situé à proximité du centre des conférences abritant le sommet des BRICS, quelques protestataires antirusses ont brandi des drapeaux ukrainiens et des pancartes avec la mention « Lavrov, rentre chez toi ».