La mise en place à l’école secondaire en Belgique, de quelques heures d’un programme d’éducation à la vie relationnelle affective et sexuelle (Evras) a donné lieu à une vive polémique et certaines écoles maternelles ont été même incendiées.
Au début de ce mois, le Parlement de Wallonie Bruxelles a adopté un décret imposant, pour les élèves de 6è et de 4è secondaire, deux heures annuelles d’Evras, un programme qui existait déjà depuis une décennie, mais son exécution dépendait jusqu’à présent des écoles.
Or, depuis quelques semaines, l’Evras est au cœur d’une polémique due à une forte campagne d’opposition sur les réseaux sociaux. Parmi les informations qui circulent sur ce programme, certaines affirment qu’il sera obligatoire de parler de sexualité et de masturbation à partir de la maternelle tandis que d’autres indiquent que l’Evras fera la promotion de la pornographie.
Ainsi, depuis des semaines, des opposants à ce programme se sont manifestés en distribuant des tracts à la sortie des établissements scolaires, en signant des pétitions et en commettant même des actes criminels.
A propos, au cours de la nuit du 12 au 13 septembre à Charleroi, cinq écoles maternelles ont été incendiées. Sur les murs de quatre de ces établissements a été mentionné «Non à l’Evras». En plus, dimanche dernier un rassemblement de 1500 manifestants «anti-Evras» a eu lieu dans la capitale belge, Bruxelles.