Le gouvernement irakien conclut des accords avec une entreprise émiratie sur l’exploitation pétrolière

L’Irak a conclu dimanche trois accords avec l’entreprise émiratie Crescent Petroleum sur l’exploitation de trois champs gazo-pétrolifères situés dans l’est et le sud de son territoire, a fait savoir son ministère du Pétrole.

Ce département a indiqué à travers un communiqué que ces accords permettraient au pays de produire 400 millions de pieds cubes de gaz naturel au quotidien en l’espace de 18 mois dans les blocs de Kilabat-Gumar et de Khashim al-Hmer-Injana dans la province de Diyala (est) ainsi que dans celui de Khudhr al-Maa dans la province de Basra (sud).

L’exécutif irakien voulait hausser le nombre de projets d’investissement dans le gaz dans le but de diminuer le brûlage du gaz, autrement dit le fait de brûler le gaz naturel au cours de l’extraction du pétrole, et d’utiliser le gaz pour produire du courant électrique, a confié le ministre irakien du Pétrole, Hayan Abdel Ghani.

L’Irak, qui fait partie de l’Organisation des Pays exportateurs de Pétrole (OPEP), dispose de plus de 145 milliards de barils de réserves prouvées de brut et de 132 000 milliards de pieds cubes de réserves prouvées de gaz naturel. Toutefois, une importante partie de ses richesses gazières est encore brûlée et le pays demeure dépendant des importations de gaz iranien pour alimenter ses centrales électriques.