L’Italie va instaurer des contrôles au niveau de sa frontière avec la Slovénie en raison de l’augmentation du « niveau de menace d’actions violentes au sein de l’UE » et de «la pression migratoire», a annoncé mercredi le gouvernement italien dans le contexte tendu de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza au Proche-Orient.
«La reprise des contrôles aux frontières internes, déjà adoptée par le passé dans la zone Schengen», a été communiquée par le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Piantedosi à Bruxelles, a fait savoir l’exécutif italien dans un communiqué.
Sur X, la Première ministre italienne, Giorgia Meloni a soutenu cette mesure exceptionnelle au sein de l’espace Schengen la jugeant «nécessaire en raison de l’aggravation de la situation au Moyen-Orient, de l’augmentation des flux migratoires le long de la route des Balkans et, surtout, en raison des questions de sécurité nationale».
Ces contrôles, « adaptés à la menace et calibrés pour avoir le moins d’impact possible sur la circulation transfrontalière et sur la circulation des marchandises », entreront en vigueur samedi pour une durée de dix jours éventuellement renouvelable.
De tels contrôles aux frontières internes dans l’espace Schengen ne sont instaurés que dans un contexte exceptionnel et doivent faire l’objet d’une notification à Bruxelles avant de pouvoir être mis en œuvre.
L’Italie justifie cette mesure par « l’intensification des foyers de crise aux frontières de l’Europe, en particulier après l’attaque contre Israël, qui a fait croître le niveau de menace d’actions violentes au sein de l’Union ».