Le président américain, Joe Biden, candidat à sa propre succession lors de la présidentielle de 2024, a effectué une visite dans l’Illinois pour fêter des accords salariaux historiques signés dans le secteur automobile et la réouverture d’une usine que Stellantis avait fermée en mars dernier.
Avant de s’exprimer, le locataire de la Maison Blanche a ôté sa veste pour enfiler par-dessus sa chemise le t-shirt rouge que lui a tendu un membre de l’United Auto Workers (UAW), la puissante organisation syndicale de l’automobile aux Etats-Unis.
Après six semaines d’un arrêt de travail historique contre les trois géants du secteur dans le pays, en l’occurrence Ford, General Motors et Stellantis, ce syndicat a décroché d’importantes revalorisations salariales.
A propos, Joe Biden n’a pas omis de rappeler avoir soutenu ce mouvement en allant sur un piquet de grève, ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’avait fait. « J’espère que vous avez une bonne mémoire », a-t-il lancé, alors que l’UAW n’a pas encore appelé à voter en sa faveur, ce que cette organisation avait fait lors de la présidentielle de 2020.
« Quand mon prédécesseur était en fonction, dix usines ont fermé dans le pays, des dizaines de milliers d’emplois ont été perdus, et en plus de ça, il était prêt à voir l’avenir des véhicules électriques en Chine. Il disait que si l’Amérique investissait dans les véhicules électriques, cela ferait baisser les salaires et cela détruirait des emplois », a poursuivi le démocrate. Et d’affirmer : « vous lui avez donné tort ».
Il est à noter que l’actuel dirigeant américain a initié un vaste plan de transition énergétique, avec d’importantes subventions pour la production de voitures électriques aux Etats-Unis.