L’UNESCO inscrit le Malhoun sur la liste du Patrimoine culturel immatériel de l’Humanité

Le Malhoun figure désormais sur la liste du Patrimoine culturel immatériel de l’Humanité, une consécration actée lors de la 18ème session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.

Cette inscription, décidée mercredi au au Botswana, est une reconnaissance internationale d’un héritage marocain authentique qui constitue l’une des riches sources artistiques du Maroc et un composant de référence de l’identité culturelle marocaine ancienne, a indiqué le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication.

Dans un communiqué, le ministère ajoute qu’il s’agit aussi d’une consolidation des efforts déployés par le Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dans le domaine de la préservation et de la conservation du patrimoine culturel marocain.

Le Malhoun, un art présent dans différentes régions du territoire national marocain, constitue un symbole fondamental du patrimoine culturel marocain, précise le communiqué, notant que sa consécration en tant que patrimoine culturel de l’Humanité est une reconnaissance de sa portée humaine et humaniste, ainsi que des efforts déployés par le Royaume du Maroc, sous la sage conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour préserver son patrimoine culturel immatériel, conformément à ce que stipule la Convention de 2003.

Cette inscription récompense, par ailleurs, le grand travail collectif mené par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication en collaboration avec l’Académie du Royaume du Maroc et la Mission permanente du Royaume du Maroc auprès de l’UNESCO, ajoute le communiqué.

Le dossier présenté devant le comité de candidature de l’UNESCO relève que le Malhoun est une expression poético-musicale marocaine ancienne. Né dans la région de Tafilalet, dans le sud-est du Maroc, cet art s’est d’abord développé au sein des zaouïas de la région, puis s’est progressivement répandu et a atteint les grandes villes où il était principalement accueilli et interprété au sein des corporations d’artisans des villes anciennes.