BEI: Un financement de 100 millions d’euros pour la stratégie “Forêts du Maroc 2020-2030”

Le Maroc et la Banque Européenne d’Investissement (BEI) ont signé un contrat de financement en appui à la stratégie “Forêts du Maroc 2020-2030”, pour un montant de 100 millions d’euros étalé sur la période allant de 2024 à 2028.

Ce partenariat financier s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Maroc, sous la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, pour la modernisation et le renforcement de la compétitivité du secteur des eaux et forêts.

Le contrat a été paraphé, jeudi à Rabat, par le ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, et le directeur des opérations pour les pays voisins de l’Union européenne à la BEI, Lionel Rapaille, en présence du directeur général de l’Agence Nationale des Eaux et Forêts (ANEF), Abderrahim Houmy.

Structuré autour de trois composantes essentielles, le contrat de financement met l’accent sur l’adaptation au changement climatique, la promotion de la biodiversité, et le renforcement des capacités institutionnelles pour une mise en œuvre efficace et coordonnée.

Pour Fouzi Lekjaa, ce contrat de financement marque un jalon significatif dans la réalisation des objectifs environnementaux et socio-économiques du Maroc. Il a, dans ce sens, mis en exergue les engagements du Maroc dans la lutte contre les changements climatiques, y compris l’engagement pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de 45,5% d’ici 2030, et la transition vers le développement des énergies propres et renouvelables.

De son côté, M. Rapaille a souligné que ce contrat de financement s’articule autour d’une approche intégrée visant à renforcer la biodiversité des parcs nationaux du Royaume et à faire face aux défis du changement climatique, tout en favorisant le développement économique de ces zones forestières.

Il s’agit aussi d’un financement qui s’inscrit dans un projet global répondant à divers objectifs, a-t-il relevé, notant que ledit programme inclut des actions cruciales telles que la protection contre l’érosion, l’aménagement des espaces forestiers, et promeut une approche inclusive en impliquant l’ensemble des acteurs locaux.

Pour sa part, M. Houmy a mis en relief le rôle de cette initiative à même de créer un environnement propice à la mise en œuvre efficace de la stratégie forestière, expliquant que cet accord s’inscrit dans la continuité d’autres accords déjà conclus, tels que ceux avec l’Agence Française de Développement et la coopération avec l’Union européenne.

Axée sur la préservation de la biodiversité, l’adaptation aux changements climatiques et la collaboration avec les populations locales, cette stratégie met en valeur l’importance des populations usagères des forêts en tant qu’acteurs incontournables dans la gestion durable des ressources naturelles, a souligné le directeur général de l’ANEF.