Au lendemain de son triomphe lors de la primaire républicaine dans l’Iowa, Donald Trump s’est présenté mardi au tribunal civil de New York pour un second procès en diffamation intenté par la journaliste, Elizabeth Jean Carroll, qui a déjà obtenu sa condamnation pour agression sexuelle au cours des années 1990.
Après son arrivée dans son cortège de limousines noires, l’ancien président américain s’est assis à la table de la défense en compagnie de ses avocats, faisant face à son accusatrice. Selon les médias judiciaires locaux qui ont eu accès à l’audience, les deux protagonistes n’ont pas échangé le moindre regard.
«Je n’ai jamais vu cette femme de ma vie … Je n’ai pas idée de qui elle est», avait répété jeudi le milliardaire à propos de cette chroniqueuse du magazine américain «Elle», qu’il a continué de traiter de menteuse ou de « tarée », nonobstant sa condamnation, en mai dernier au civil, à lui verser 5 millions de dollars pour agression sexuelle en 1996 et diffamation en 2022.
L’avocate de la plaignante, Roberta Kaplan, a fait part par écrit au magistrat de ses craintes que Donald Trump transforme l’audience en «cirque» et chercher «à semer le chaos». Quoi qu’il en soit, le procès de mardi s’est ouvert par la sélection du jury civil et doit s’étendre sur plusieurs jours.