Le Maroc soumet à l’ONU la question de l’autodétermination du peuple Kabyle

Le Maroc a appelé les Nations Unies à intégrer la protection des droits du peuple Kabyle dans l’agenda de ses différents organismes, conformément à la Charte des Nations Unies et aux instruments et déclarations onusiennes pertinents.

kabylieeL’ONU ne doit pas être complice du silence qui est imposé par la violence à ce peuple martyr, a déclaré Omar Rabi, conseiller à la Mission du Maroc à New York. Un peuple dont les droits sont bafoués et dont les manifestations pacifiques sont réprimées par les forces de sécurité algériennes.

Les « marches pacifiques organisées en Kabylie par plusieurs associations pour la commémoration du 34ème anniversaire du printemps berbère ont été réprimées dans le sang par les services de sécurité », a déclaré M. Omar Rabi.

La communauté internationale « doit faire émerger les voix de plus de huit millions de Kabyles trop longtemps maintenus dans le silence et dans l’invisibilité. C’est ainsi que s’effondrera le mur de l’intolérance à leur égard et du déni de leurs aspirations légitimes », a-t-il dit.

La communauté internationale a le devoir d’accompagner le peuple autochtone Kabyle pour qu’il puisse jouir de « ses droits légitimes à l’autodétermination et à l’autonomie ». Des droits qui sont contenus dans l’article 4 de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.

Cet article stipule que « les peuples autochtones, dans l’exercice de leur droit à l’autodétermination, ont le droit d’être autonomes et de s’administrer eux-mêmes pour tout ce qui touche à leurs affaires intérieures et locales, ainsi que de disposer des moyens de financer leurs activités autonomes ».