Le chef d’Etat brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva a émis lundi le souhait que l’ex-joueur de la sélection nationale de football, Robinho, purge sur le sol brésilien sa peine de neuf ans de réclusion qu’il a écopé en Italie pour viol.
Aujourd’hui âgé de 40 ans, cet ancien footballeur a été condamné par la justice italienne en 2017 pour un viol commis en 2013, pendant qu’il jouait pour le compte du club AC Milan. Cette décision de justice avait été confirmée en appel en 2020, avant d’être rendue définitive par la Cour de cassation italienne deux ans plus tard.
En début 2022, le procureur de Milan avait sollicité l’extradition de Robinho, avant d’émettre un mandat d’arrêt international à son encontre.
Toutefois, le Brésil n’extrade pas ses citoyens, mais une instance judiciaire locale doit statuer le 20 mars si l’ancien attaquant, qui fait l’objet d’une interdiction de quitter le pays, doit y purger sa peine.
« Robinho a déjà été condamné en Italie et aurait dû purger sa peine ici. Il sera jugé ce mois-ci. J’espère qu’il paiera le prix de son irresponsabilité », a estimé Lula lors d’une interview télévisée, avant d’ajouter que le viol constitue un crime « impardonnable ».