La justice sud-africaine refuse de radier la formation politique de Jacob Zuma

La justice sud-africaine a rejeté mardi la requête du Congrès National Africain (ANC) de radier la formation politique d’opposition uMkhonto weSizwe et de lui interdire de prendre part au prochain scrutin.

Le tribunal électoral a estimé que l’objection du parti au pouvoir en Afrique du Sud, au sujet de la façon dont la Commission électorale indépendante a procédé à l’enregistrement du parti uMkhonto weSizwe, était sans fondement, soulignant que l’ANC aurait dû prendre attache avec la Commission électorale avant de saisir la justice.

L’ex-chef d’Etat sud-africain, Jacob Zuma, qui était à la tête du pays de 2009 à 2018, a quitté l’ANC en décembre dernier et préside désormais la formation politique visée par cette procédure. 

Sa popularité, particulièrement dans le KwaZulu-Natal, sa province natale qui devrait être déterminante lors des élections générales du 29 mai prochain, a permis au parti uMkhonto weSizwe d’émerger au point de devenir un rival potentiellement considérable lors des échéances électorales à venir.

Cette formation politique a emprunté le nom de l’ex-aile militaire de l’ANC, qui a été dissoute à l’abolition de l’apartheid. Aujourd’hui (mercredi), l’ANC compte initier une autre procédure judiciaire contre ce parti afin de contester son droit d’utiliser le nom et la marque de cette ancienne branche du parti au pouvoir.