Le marché national algérien a été stabilisé notamment suite à l’importation de viande halal d’origine française, un produit particulièrement prisé du fait qu’il est bon marché, négocié à 1.200 dinars (environ 9 dollars) le kilogramme. Toutefois, cette viande fait l’objet de toutes les suspicions sur son authenticité.
L’élu de la diaspora algérienne, Abdelwahab Yaakoubi a saisi le ministre en charge des Affaires religieuses, demandant des assurances formelles au sujet de la viande halal provenant de France. Ce député a évoqué des manipulations, faisant allusion à des cas où la mention « halal » a été apposée sur de la viande de porc.
La même personnalité politique a insisté sur la nécessité d’une profonde vérification des importations, particulièrement en ce qui concerne les produits provenant de l’Hexagone. Il a dénoncé certaines pratiques frauduleuses commises par des institutions commerciales qui, de connivence avec des « mosquées », apposent l’estampille « halal » sur des produits alimentaires en l’absence du moindre contrôle sur le terrain.
D’après lui, ces cachets « sont mis à la disposition de ceux qui ne connaissent même pas les conditions légales des rituels » qui rendent la viande « halal » et donc mangeable par les personnes de confession musulmane.
Pour rappel, le ministère algérien des Affaires religieuses et la Grande Mosquée de Paris ont signé fin 2022 un cahier des charges portant sur la certification « halal » dans le but d’assurer la conformité des produits alimentaires d’origine française importés par l’Algérie.