Le Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir en Afrique du Sud, qui a perdu sa majorité absolue historique lors des élections générales du 29 mai dernier, a déclaré jeudi avoir signé un accord avec diverses autres formations politiques en perspective de la mise sur pied d’un gouvernement de coalition, à la veille de la session inaugurale du nouveau Parlement.
« Nous sommes parvenus à un accord commun sur la nécessité de travailler ensemble », a affirmé le secrétaire général de l’ANC, Fikile Mbalula, lors d’un point de presse. La coalition doit « graviter autour du centre », à la suite d’un refus de l’accord par l’opposition de gauche, a-t-il poursuivi, et aboutir à la mise en place d’un gouvernement d’union nationale.
Grâce à cet accord, le chef d’Etat sud-africain Cyril Ramaphosa devrait être élu pour un deuxième mandat lors de la première session du nouveau Parlement aujourd’hui (vendredi) au Cap.
A en croire M. Mbalula, la coalition comporte l’Alliance démocratique (DA), de centre-gauche, la formation politique nationaliste zouloue Inkatha (IFP), le minuscule Mouvement démocratique uni de centre-gauche et le FF Plus, un parti identitaire blanc.
Faute d’entente lors des négociations avec Julius Malema, le leader des Combattants pour la liberté économique (EFF), ce parti d’extrême gauche a été exclu de l’accord de coalition, d’après la même source.