Le chancelier allemand, Olaf Scholz s’est dit soulagé que le Rassemblement National (RN) n’accède pas au gouvernement en France. Berlin suit de près la montée de l’extrême-droite dans l’Hexagone en raison des scores du parti d’extrême-droite Alternative pour l’Allemagne (AfD).
Le Premier ministre français sortant, Gabriel Attal qui garde « pour le moment » son poste à la tête de l’exécutif a été instruit par le président, Emmanuel Macron, d’expédier les affaires courantes jusqu’à une meilleure clarification des nouveaux rapports de force au niveau de l’Assemblée nationale, où le le RN dispose avec ses alliés, de 143 sièges.
Cette nouvelle configuration à l’hémicycle français fait de ce groupe d’extrême-droite, la troisième force politique, derrière la coalition de gauche du Nouveau front populaire (182 députés) et le camp présidentiel, Ensemble (près de 168 élus).
Berlin a suivi de très près ce scrutin étant donné que la France demeure son premier partenaire à l’échelle européenne et que l’extrême-droite a gagné du terrain en Allemagne lors des dernières élections européennes, AfD y ayant été créditée de 15,9 % des suffrages exprimés.
« Le gouvernement fédéral et moi sommes soulagés. Cela aurait été un défi de taille, si le président français avait dû accepter une cohabitation avec un parti de la droite populiste. Ce danger est maintenant écarté », s’est félicité Olaf Scholz.