Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune qui est en campagne pour un second mandat, a provoqué une polémique en déclarant dimanche dernier que l’armée algérienne «est prête» à aller dans la bande de Gaza si l’Egypte lui ouvre ses frontières avec le territoire palestinien.
En réalité, le chef de l’Etat algérien ne milite pas pour une intervention militaire contre Israël, mais pour la construction de centres hospitaliers dans l’enclave palestinienne.
Au Yémen, les rebelles houthis, par le biais d’un haut dirigeant politique, se sont déclarés disposés à «soutenir» le gouvernement algérien pour «ouvrir de nouveaux fronts» dans la bande de Gaza et en Israël, les déclarations du président algérien ont été considérés comme «une menace», d’après le journal Yedioth Ahronoth.
Pour rappel, le président algérien a fait cette déclaration polémique dimanche dernier lors d’un meeting à Constantine, à l’Est de l’Algérie. «Nous n’abandonnerons pas la Palestine en général, Gaza en particulier. Et je jure par Dieu tout-puissant, s’ils (les Egyptiens, NDLR) nous aident et nous ouvrent les frontières entre l’Egypte et Gaza, on a plein de choses à faire», a-t-il soutenu.
«J’ai promis. Et l’armée est prête. Dès qu’ils ouvrent les frontières, et qu’ils acceptent que nos camions … », des propos qui s’arrêtent à ce niveau dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux.
Cela a suffi à provoquer un tollé, Abdelmadjid Tebboune étant accusé de vouloir intervenir militairement dans la bande de Gaza et attaquer l’Etat hébreu. Mais, en réalité, le président algérien parlait d’une assistance humanitaire et l’entrée de camions militaires « pour construire en vingt jours trois hôpitaux».