La fédération bahreïnie d’athlétisme sanctionnée pour dopage et empêchée de naturaliser d’autres sportifs

La fédération bahreïnie d’athlétisme est contrainte de geler sa stratégie de naturalisation d’athlètes africains après avoir reçu un paquet de sanctions de la Fédération internationale d’athlétisme, World Athletics,  pour dopage. 

World Athletics, a annoncé  jeudi lors d’une conférence de presse, que le royaume de Bahreïn avait été limité à 10 participants au maximum dans les épreuves d’athlétisme aux Jeux Olympiques de Paris, ce qui n’avait pas été divulgué au moment de cette compétition, et aux Championnats du monde de 2025.

L’équipe bahreïnie dans la capitale française comprenait notamment l’athlète d’origine kényane, Winfred Yavi, qui a raflé une médaille d’or au 3000 mètres steeple, ainsi que la Nigériane d’origine Salwa, Eid Naser qui a décroché une médaille d’argent aux 400 mètres dames. Ces deux sportives ne font l’objet d’aucune accusation dans les mesures dévoilées jeudi.

La Fédération d’athlétisme de Bahreïn a reconnu avoir fait preuve de négligence en matière de dopage, ce qui a mis à mal les intérêts de la fédération internationale d’athlétisme.

Ces sanctions ont été décidées à la suite d’une enquête, a indiqué World Athletics, en lien avec les accusations au sujet de deux athlètes bahreïnis ayant subi des examens sanguins lors des Jeux Olympiques de Tokyo en 2021 et en lien avec le recrutement d’un entraîneur ayant été lié à un scandale de dopage. 

La fédération bahreïnie a donc consenti à ne plus naturaliser d’étrangers d’ici 2027. En outre, le royaume soutiendra financièrement la création d’une agence antidopage nationale et d’une filière, baptisée Talent Academy, afin de développer des athlètes locaux.