Donald Trump a déclaré jeudi lors d’un meeting de campagne dans le Michigan, qu’il était favorable au remboursement «par l’Etat ou votre compagnie d’assurance des coûts associés aux fécondations in vitro» (FIV) afin que le pays puisse avoir «davantage de bébés», un sujet particulièrement délicat et hautement politique à l’approche du scrutin présidentiel.
«Sous une présidence Trump, l’Etat ou votre compagnie d’assurance paiera tous les coûts associés aux FIV », a promis aux électeurs, le candidat républicain à l’élection présidentielle de novembre prochain aux Etats-Unis.
Depuis que la Cour suprême américaine a mis un terme, en 2022, à la protection constitutionnelle du droit à l’avortement, des activistes du droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) redoutent que la procréation médicalement assistée (PMA) et entre autres les FIV ne soient touchées par cette décision judiciaire.
Rappelons qu’en février dernier, une instance judiciaire de l’Etat très conservateur de l’Alabama avait déclaré considérer comme des «enfants», les embryons conservés par congélation. Dans la foulée, diverses cliniques spécialisées avaient décidé d’interrompre leurs activités.
Cette question, liée au débat sur l’IVG, est rapidement devenue un des sujets-phares de la campagne électorale. Cela montre un certain malaise au sein de la droite américaine qui affirme être fermement « pro-vie ». Or, pour certains partisans de ce camp, suspendre les FIV est contradictoire avec la défense de la famille et des valeurs conservatrices.