Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a salué, dans son rapport au Conseil de sécurité sur le Sahara marocain, le respect du cessez-le-feu par le Maroc et la coopération exemplaire des Forces armées Royales avec la MINURSO.
En février 2024, le Représentant spécial et le commandant de la Force de la MINURSO ont proposé une cessation des hostilités pendant le mois sacré de Ramadan, a rappelé M. Guterres, relevant que “les FAR ont répondu le 26 février en réitérant leur +engagement envers les accords conclus+”, ce qui ne laisse aucun doute sur l’attachement du Maroc au cessez-le-feu.
“La MINURSO a continué à renforcer la coordination et la coopération” avec les autorités marocaines aussi bien civiles que militaires, a souligné le Secrétaire général de l’ONU.
La MINURSO, a-t-il ajouté, “a effectué trois visites à l’Etat Major de la Zone Sud à Agadir en novembre 2023, février et mai 2024. Au niveau opérationnel, sept réunions ont eu lieu entre le composant militaire de la MINURSO et les FAR, deux à Laâyoune en septembre 2023 et mars 2024 respectivement, trois à Dakhla en octobre 2023, janvier et mai 2024 respectivement, et deux à Guelmim en décembre 2023 et mai 2024 respectivement”.
Antonio Guterres a, aussi, mis en exergue les différentes visites et réunions que la Mission onusienne a tenues avec le Commandement des FAR, ce qui démontre le ferme engagement du Maroc à faciliter la mise en œuvre du mandat de surveillance du cessez-le-feu par la MINURSO.
Le SG de l’ONU a, en outre, mis en relief les efforts consentis par les FAR en matière de lutte anti-mines, soulignant que les FAR ont procédé au déminage de “189,09 millions de m2”, de septembre 2023 à juillet 2024. Ceci dénote l’expertise des FAR dans ce domaine et la volonté du Maroc de garantir un passage sûr et sécurisé des biens et des personnes.
En revanche, la MINURSO s’est heurtée à de nombreuses obstructions de la part des autres parties. M. Guterres a, notamment, souligné que son Représentant spécial et le commandant de la Force de la MINURSO “n’ont pas été en mesure d’établir de contact avec le +polisario+ à Rabouni, conformément à la pratique”, ce qui dément les assertions mensongères des soi-disant “territoires libérés” et réaffirme le statut juridique de la zone tampon, conformément aux Accords conclus entre le Maroc et les Nations Unies.