Le recensement général du cheptel national 2024 vient d’être lancé, avec pour objectif de fournir des données actualisées sur le cheptel national d’ovins et caprins, sa composition et sa répartition géographique, dans la perspective d’aider les autorités publiques à prendre les mesures adéquates pour le préserver et améliorer son rendement.
Cette opération est initiée par le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime et du Développement rural et des Eaux et Forêts et l’Association Nationale des Eleveurs Ovins et Caprins (ANOC), sous le slogan « Notre bétail est la fortune de notre pays ».
Ainsi, 40 enquêteurs de terrain ont été mobilisés pour collecter les données auprès 36.400 éleveurs que compte la province de Taounate, où a été lancée l’opération de recensement, a déclaré à la MAP, Rachid Hajjaji, chef du service à la direction provinciale de l’agriculture à Taounate.
« Ce chiffre représente 34% de la totalité des éleveurs de la région Fès-Meknès », a précisé M. Hajjaji, expliquant que le but de cette opération est de restructurer le cheptel national qui a été fortement impacté par les années de sécheresse successives, entre autres facteurs.
« Jusqu’à présent, l’opération se déroule dans de très bonnes conditions, avec une interaction positive des éleveurs », s’est-il félicité.
De leur côté, les éleveurs de la province de Taounate ont exprimé leur pleine adhésion à cette initiative qui ne peut avoir que des retombées positives sur leur activité, se félicitant des efforts déployés pour assurer la réussite de cette importante opération.
L’opération de recensement du cheptel national s’inscrit dans le suivi de la dynamique de la filière des viandes rouges et dans le cadre du programme de protection du bétail national et de sa restructuration adopté par le ministère de tutelle.
Cette opération permettra également d’esquisser une politique de développement globale et intégrée pour promouvoir le secteur des petits ruminants, renforcer sa capacité de résilience dans le contexte des changements climatiques et les contraintes internationales afin de préserver la souveraineté alimentaire du pays.
Des équipes qualifiées de chercheurs ont été mobilisées sur l’ensemble du territoire national pour collecter les données sur le nombre de têtes de bétail selon la race, l’espèce, le sexe et les catégories d’âge, en partant à la rencontre des éleveurs et en consignant les données dans un formulaire spécialement conçu à cet effet.
Cette opération est supervisée par des contrôleurs provinciaux et régionaux en coordination avec les autorités locales, la vérification des données collectées étant assurée par des contrôleurs centraux à l’aide d’un logiciel informatique dédié.