Lors de son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a placé la technologie au cœur de ses priorités. Dès sa première semaine, il a mis en avant des figures du secteur, comme Elon Musk, Mark Zuckerberg et Jeff Bezos, tout en annonçant des investissements significatifs dans l’intelligence artificielle (IA). Cependant, d’autres personnalités influentes du milieu technologique gravitent également autour de lui.
David Sacks, investisseur et défenseur des cryptomonnaies, conseille Trump sur l’IA et les cryptos. Membre de la « mafia PayPal », il coanime le podcast All-In, prisé par les leaders conservateurs, et soutient la déréglementation. Il a joué un rôle dans l’annulation d’un décret de Joe Biden encadrant l’IA.
Peter Thiel, mentor de Mark Zuckerberg et membre influent de la Silicon Valley depuis trois décennies, continue d’exercer une influence via J.D. Vance, vice-président de Trump, et ses investissements dans Palantir et Anduril. Ancien partisan actif de Trump, il reste proche de ses cercles, bien que moins impliqué qu’en 2016.
Marc Andreessen, cofondateur de Netscape, est devenu un soutien tardif de Trump. Frustré par les réglementations de l’administration Biden sur les cryptomonnaies, il milite pour une dérégulation. Sa société, Andreessen Horowitz, a financé des géants comme Twitter (X) et Coinbase, tandis qu’il défend une vision « accélérationniste », favorable à un développement technologique sans limites.
Palmer Luckey, créateur d’Oculus, est un autre allié de Trump. Après son départ de Facebook en 2017, il a fondé Anduril Industries, spécialisée dans les technologies militaires alimentées par l’IA. Soutenu par Peter Thiel, Anduril s’est imposé avec des contrats de défense couvrant des domaines allant de la sécurité des frontières aux opérations en Ukraine.
Ces figures technologiques illustrent le rapprochement entre Trump et une partie de la Silicon Valley, motivé par une vision commune de dérégulation et de progrès technologique à tout prix.