En portant Mohamed Abdelaziz à la tête du Polisario qu’il dirige sans partage depuis … 1976, le front séparatiste soutenu par l’Algérie montre qu’il n’arrive pas à sortir de sa conception stalinienne du pouvoir.
De leur côté, les dirigeants algériens font ainsi preuve de l’étroitesse de leur vision des choses en imposant leur propre modèle politique au Polisario. Acculé face à ses propres contradictions et aux voix dissonantes qui commencent à pointer en Algérie même sur l’affaire du Sahara, le DRS qui contrôle tout ce qui a trait au Polisario, n’a pas trouvé mieux que cette issue à la mascarade du congrès.
Le fait d’édicter aux congressistes la réélection d’un chef malade qui trône depuis 40 ans à la direction d’un mouvement porté à bout de bras envers et contre tous, montre que l’Algérie continue de tourner en rond.