Les coup durs se succèdent pour l’Algérie qui, parallèlement à la déconvenue suédoise du Polisario, s’est retrouvée sous les feux nourris de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, habitué à ne pas mâcher ses mots lorsqu’il évoque l’affaire du Sahara.
Invité d’une conférence aux Emirats Arabes Unis la semaine dernière, Nicolas Sarkozy a été clair : « une entité étrangère ou un micro-Etat au Sahara est une chose inacceptable ». La « position de la France a toujours été de soutenir la marocanité du Sahara occidental. J’ai toujours pensé ça. J’étais moi-même pour la première fois à Laâyoune en 1991 ».
Surtout « on aurait du mal à me convaincre de la nécessité d’une République sahraouie dans une région du monde minée par le terrorisme », a détaillé l’ancien chef d’État français qui connaît très bien le rôle perfide de l’Algérie dans l’enfantement du front Polsiario, la genèse du dossier du Sahara et, surtout, dans sa perpétuation artificielle.
Piqués au vif une nouvelle fois sur la question du Sahara, les responsables algériens ne semblent pas vouloir prolonger le débat, en se limitant à qualifier les arguments de Sarkozy de « sorties malveillantes à l’égard de l’Algérie ».