Kiev ciblée par l’une des attaques russes les plus meurtrières depuis le début de la guerre

La capitale ukrainienne, Kiev a été ciblée dans la nuit du lundi 16 au mardi 17 juin, par une violente attaque aérienne russe combinant drones et missiles, qualifiée de l’une des plus meurtrières depuis le début du conflit russo-ukrainien. 

Selon le chef de l’administration militaire de Kiev, Timour Tkatchenko, au moins 14 personnes ont été tuées et 75 autres blessées lors de ces frappes, précisant que des recherches sont en cours, pour retrouver d’éventuelles victimes ensevelies sous les décombres.

Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a fait état de la mort d’un citoyen américain de 62 ans, ajoutant que la majorité des blessés se trouvent dans le district de Solomyansky. Des alertes ont été lancées pendant la nuit du lundi en raison de l’approche de drones depuis plusieurs directions et de risques de missiles, contraignant des dizaines de civils à se réfugier dans les stations métro.

D’après le ministre ukrainien de l’Intérieur, Igor Klymenko, 27 sites ont été touchés par les frappes russes, incluant des logements, des écoles et des infrastructures critiques. Des photos diffusées à l’aube montrent des immeubles éventrés, des pompiers luttant contre les flammes et des secouristes fouillant les gravats à la recherche de survivants.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky a dénoncé sur X, une attaque d’une intensité inédite impliquant plus de 440 drones et 32 missiles. Il a fustigé un « pur terrorisme », accusant le président russe, Vladimir Poutine de vouloir imposer sa guerre par la terreur.

Au plan diplomatique, les discussions de paix restent gelées. Kiev rejette les conditions posées par Moscou, qualifiées « d’ultimatums ». Pendant ce temps, les forces russes poursuivent leur progression à l’Est, alors que le soutien militaire occidental à l’Ukraine semble s’essouffler.

La Russie, de son côté, affirme avoir abattu près de 200 drones ukrainiens depuis lundi et a temporairement fermé plusieurs aéroports à Moscou.