Dans une escalade militaire sans précédent, des raids israéliens ont visé, dans la nuit de mardi à mercredi, plusieurs installations stratégiques situées à l’ouest de Téhéran. Selon un communiqué de l’armée israélienne, les frappes ont ciblé des sites de stockage de drones ainsi que des plateformes de lancement de missiles, utilisés par les forces iraniennes ou leurs alliés régionaux. L’opération aurait également conduit à l’assassinat d’Ali Shadmani, influent chef d’état-major des forces armées iraniennes, figure majeure du dispositif militaire de la République islamique.
Cette offensive survient dans un contexte de tensions régionales exacerbées, marquées par une succession d’échanges militaires entre l’Iran et Israël. En réponse aux frappes israéliennes, Téhéran a riposté en lançant près de vingt missiles en direction de plusieurs localités israéliennes. Les projectiles ont provoqué des explosions dans différentes régions du pays et fait, selon les premiers bilans relayés par les médias locaux, quatre blessés.
Face à ce regain de violence, le commandement du front intérieur israélien a annoncé le maintien des mesures de sécurité exceptionnelles jusqu’à 20 heures ce mercredi. Ces restrictions incluent notamment l’interdiction des rassemblements publics, la suspension des activités éducatives ainsi que l’arrêt de tous les travaux non essentiels sur l’ensemble du territoire concerné.
Cette flambée de violence soulève de vives inquiétudes au sein de la communauté internationale, alors que le spectre d’un conflit régional ouvert entre deux puissances militaires se dessine. Tandis que les regards se tournent vers les chancelleries occidentales, les appels à la désescalade se multiplient pour tenter d’éviter une nouvelle détérioration de la stabilité au Moyen-Orient.