Deux événements ont marqué la journée de jeudi qui témoignent de la grande importance acquise par la chose environnementale au Maroc: l’approbation par le roi Mohammed VI des membres du comité de pilotage de la COP22, et la signature à Skhirat, du pacte Qualit’Air en présence de la princesse Lalla Hasna, présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement.
L’un comme l’autre événement s’inscrivent dans la ligne résolument environnementale empruntée par le Maroc. Ils confirment aussi les engagements du royaume sur le front de la promotion des énergies renouvelables et de la lutte contre les changements climatiques.
Car si la désignation des 11 des membres du comité de pilotage de la COP22, présidé par le ministre des Affaires étrangères Salaheddine Mezouar, est destinée à assurer une préparation irréprochable de la Conférence mondiale sur les changements climatiques de novembre prochain à Marrakech, le second événement va dans la même veine écologique.
Il vise à préserver la qualité de l’air dans nos villes, en mettant en place une veille sanitaire épidémiologique dans la région Casablanca-Settat. Le pacte Qualit’air constitue la deuxième convention signée. Il lie la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, la CGEM et huit entreprises qui s’engagent dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Les huit entreprises se sont portées volontaires en établissant leur bilan Gaz à effet de serre, puis en adoptant en conséquence les mesures de réduction ou de compensation de ces émissions.