Le Maroc reste ferme face aux dérapages de Ban Ki-Moon

Ban Ki-Moon et son équipe tentent d’accroître la pression sur le Maroc, mais le Royaume reste ferme. Le Conseil de gouvernement l’a réaffirmé jeudi et le ministre des Affaires étrangères Salaheddine Mezouar l’a confirmé, à l’issue d’une réunion d’information avec les leaders des partis politiques et des syndicats.

ban-ki-moon-furieuxLe ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Mustafa El Khalfi, a amplement expliqué la situation. Les décisions prises par le Maroc sont « proportionnelles aux graves dérapages du Secrétaire général de l’ONU qui ont porté atteinte à l’intégrité territoriale du Royaume et au peuple marocain, et sont irrévocables ».

« Le gouvernement marocain réaffirme son rejet total de tout ce qui est de nature à porter atteinte à l’intégrité territoriale ou toute obstination à vouloir provoquer le peuple marocain », a insisté le ministre. De même, « le gouvernement demeure mobilisé autour du Roi Mohammed VI pour la défense de l’intégrité territoriale du Royaume et pour faire face à toutes les visées, afin de préserver l’intégrité territoriale de notre pays et défendre sa souveraineté », a ajouté le ministre.

De son côté, Salaheddine Mezouar a été clair au sujet de la collaboration avec la composante militaire de la Minurso. « Le Maroc n’a jamais rompu le dialogue ni fermé la porte du dialogue avec l’ONU », a expliqué le chef de la diplomatie.

Le ministre a salué la « sagesse et la responsabilité avec lesquelles s’est comporté le Conseil de sécurité de l’ONU », car la « réaction du Maroc et les décisions qu’il a prises reflètent la volonté de tout un peuple ». Jeudi soir, le Conseil de sécurité a demande que la querelle entre le Maroc et l’ONU trouve une issue «de la manière la plus constructive et positive possible».

Le royaume « n’est pas une proie facile, et sa réaction a été prise en concertation avec les membres du Conseil de sécurité et des pays amis », a ajouté le chef de la diplomatie, rappelant que les déclarations de Ban Ki-moon constituaient « une tentative de détourner le processus politique du dossier, ainsi que la marginalisation du Plan d’autonomie » présenté par le Royaume.

« Le Maroc n’a aucun problème avec le Conseil de sécurité. Son problème se limite aux déclarations et aux dérapages dangereux et uniques en leur genre de Ban Ki-moon. Ses propos menacent la paix dans la région », a précisé le ministre des Affaires étrangères.