Le détenu politique, Hakim Debazi, un activiste pacifique et l’un des militants les plus actifs du Hirak en Algérie, est mort dans la prison de Koléa dans la wilaya de Tipaza (36 km à l’ouest d’Alger), selon La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH), qui appelle à l’ouverture d’une enquête.
Dans ce sens, la LADDH a interpellé les autorités pou informer l’opinion sur les « circonstances et causes de la « disparition tragique » du détenu Hakim Debazi à la prison de Koléa.
« Les autorités judiciaires sont tenues d’informer l’opinion publique sur tous les détails, circonstances et causes de cette disparition tragique », a souligné le vice-président de la LADDH, Saïd Salhi.
La LADDH affirme suivre « de près ce dossier », appelant « les autorités judiciaires à ouvrir une enquête judiciaire immédiate pour situer les responsabilités, révéler toute la vérité et faire justice ».
Saïd Salhi a rappelé que cet activiste du hirak avait été arrêté le 22 février 2022. Hakim Debazi, 55 ans, fait partie de ces activistes qui ont été condamnés par le régime militaire à des peines de prison ferme pour leurs publications sur les réseaux sociaux.
D’après le comité national pour la libération des détenus, des centaines de personnes, accusées entre autres, d’atteinte à la sûreté de l’Etat, d’atteinte à l’intégrité du territoire et d’actes subversifs, croupissent actuellement dans les prisons algériennes dans des conditions déplorables.
La plupart sont poursuivis pour avoir simplement exprimé une opinion, à travers notamment des publications sur les réseaux sociaux, qui dénoncent la dictature du général Chengriha.