La Coalition mondiale contre Daech, réunie mercredi à Marrakech, a exprimé ses préoccupations quant à la prolifération des mouvements séparatistes en Afrique, tel le polisario, et la forte connexion existant entre ces groupes séparatistes et les mouvements terroristes, en réaffirmant la détermination commune de ses Etats membres à poursuivre la lutte contre le terrorisme.
“Les participants ont exprimé leurs préoccupations quant à la prolifération des mouvements séparatistes en Afrique qui génèrent une déstabilisation et une vulnérabilité accrue des États africains, et qui, en fin de compte, favorise Daech et d’autres organisations terroristes et extrémistes violentes”, indique le communiqué final publié à l’issue des travaux de ce conclave international, qui a connu la participation de 79 pays.
Sous les auspices de la Coalition mondiale, l’Africa Focus Group renforcera les capacités antiterroristes dirigées par des civils des membres africains de la Coalition, soulignent les membres et partenaires de la Coalition, mettant en exergue la nécessité de favoriser les synergies au sein de ce Focus Group avec d’autres efforts et initiatives de lutte contre le terrorisme internationaux, sous-régionaux et régionaux existants sur le continent africain.
Les participants ont également rappelé l’approche civile adoptée par la Coalition dans la mise en œuvre de ses efforts en Afrique, conformément aux principes d’appropriation nationale et en accord avec les besoins spécifiques des États membres africains.
Ils ont, par ailleurs, relevé l’existence du nexus entre mouvements séparatistes et mouvements terroristes agissant en collusion, en instrumentalisant les vulnérabilités existantes d’une manière à démultiplier leur impact déstabilisant.
Dans ce sens, les participants ont mis l’accent sur la nécessité de faire face à l’évolution de la menace de Daech, notamment en Afrique, par le renforcement des capacités de lutte contre le terrorisme des membres africains et de prendre en compte les enjeux et menaces posés par la prolifération des acteurs non étatiques, notamment les groupes séparatistes, comme facteur de déstabilisation et de vulnérabilité dans la région.