Dans un communiqué diffusé par les médias syriens, les «Brigades al-Qods», branche armée du Jihad islamique palestinien, a annoncé la mort de l’un de ses cadres hier dimanche, tué par balles, près de son domicile dans la banlieue de Damas, lors d’une opération d’«agents israéliens».
Un responsable du Jihad islamique, qui a requis l’anonymat, a détaillé que «l’assassinat a été perpétré par des tirs directs près de sa maison» dans le quartier de Qodsiya, situé à la banlieue de Damas.
Ali Ramzi al-Aswad, surnommé Abou Abd al-Rahman, 31 ans, réfugié palestinien d’un camp en Syrie ayant rejoint très tôt les rangs des Brigades al-Qods, sera enterré ce lundi dans le cimetière du camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, près de Damas.
En novembre 2019, rappelle-t-on, deux personnes, dont le fils d’un dirigeant du Jihad islamique palestinien, Akram al-Ajouri, avaient été tuées dans un attentat à la bombe israélien à Damas, selon les médias officiels syriens et l’organisation radicale palestinienne, dont de nombreux dirigeants sont basés à Damas.
Par ailleurs, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a indiqué que, le mois dernier, 15 personnes ont été tuées lors d’une frappe israélienne contre la capitale syrienne ayant visé un quartier abritant le siège de plusieurs services de sécurité. Selon l’OSDH basé à Londres, il s’agit de la frappe israélienne la plus meurtrière contre Damas depuis le début de la guerre civile en Syrie en 2011.
Israël a mené des centaines de frappes aériennes chez son voisin syrien depuis 2011, ciblant prioritairement des positions de l’armée syrienne, des forces iraniennes et du Hezbollah libanais.