Un troisième soldat français a trouvé la mort en Irak en l’espace de dix jours. Il s’agit du sergent Nicolas Mazier qui a été abattu lundi dernier au cours d’une opération antiterroriste en Irak.
Nicolas Mazier qui s’apprêtait à fêter ses 32 ans, était membre du commando parachutiste de l’air n°10. Il a été abattu lors d’une fusillade avec des djihadistes, à une centaine de kilomètres au nord de la capitale irakienne, Bagdad.
Son frère, Bruno Mazier, a tenu mardi à lui rendre hommage en déclarant au micro de TF1, qu’«il rendait service à tout le monde. Dès qu’il y avait quelqu’un qui avait besoin d’aide, il répondait tout le temps présent».
C’est le mois dernier que Nicolas Mazier est arrivé sur le sol irakien afin de rejoindre l’opération Chammal. « Mon frère ne voulait pas trop nous embarquer là-dedans », a poursuivi Bruno Mazier, ajouta «franchement, il allait au bout de la démarche. Le mauvais côté de ce qu’il pouvait voir sur le terrain, il le gardait pour lui. Il ne voulait vraiment pas le véhiculer».
Le chef d’état-major des armées françaises a salué dans un communiqué, «l’engagement et le courage» de Nicolas Mazier. « J’assure sa famille et ses frères d’armes mon soutien indéfectible », a-t-il déclaré.